Comment aménager un salon à partir d’un espace vide ?

Il n’est pas toujours facile de se projeter dans un espace vide. Cependant, les lieux ne sont pas emprunts d’une ambiance existante ; alors les volumes se prêtent à toutes les idées en fonction de vos goûts et de vos envies.

Voici une idée d’aménagement et de décoration:

La couleur des murs :

Votre pièce est vide. Profitez-en pour rafraîchir les murs avec les couleurs de votre choix. Pour donner du dynamisme à la pièce, vous pourrez opter pour deux couleurs. Sachez qu’en général, les murs comportant les fenêtres et ceux qui renvoient la lumière sont plus clairs.
Ici, j’ai choisi le gris et le chocolat.

Le sol :

Si le sol est abîmé, vous pourrez choisir entre plusieurs revêtements (moquette, lino, parquet, carrelage..). Pour ce salon, j’ai choisi du parquet pour un côté plus chaud, ainsi qu’un tapis shagguy.

Les fenêtres :

Choisissez vos rideaux en fonction de la couleur de vos murs. Il est important de garder une cohérence, soit par petites touches de rappel de couleurs, soit en tranchant et en jouant avec les contrastes. Dans notre cas, j’ai choisi des rideaux gris classiques sur fond clair répondant à la couleur des autres murs.

L’aménagement :

Avant tout, il est nécessaire de visualiser l’emplacement des meubles et de les disposer en fonction de vos circulations dans la pièce, mais aussi en fonction de vos activités. Une fois les emplacements déterminés, vous prendrez les mesures pour pouvoir acheter votre mobilier, ainsi que vos objets de décoration.

Le mobilier :

Quelques idées :

Canapé Linea Sofa modèle DARIUS bi-color

Table basse contemporaine PHIDIAS par Bruno Lucas (arts-plaisirs.fr)

Fauteuils GROOVY (vente-unique.com)

Lampadaire DIABOLO par Joseph André Motte

Un tapis shaggy

Voici donc une idée du salon avant et après :

Avant

Après

Décoration Présidentielle : Epoque classique, vues sur le Palais de l’Élysée

Le Palais de l’Élysée est un lieu prestigieux édifié par l’architecte Armand-Claude Mollet (neveu d’André Le Nôtre) entre 1718 et 1722, et décoré selon le style classique de l’époque. Depuis, l’édifice a subi de nombreuses transformations mais celles-ci restent néanmoins cohérentes.

Autrefois, hôtel particulier ayant accueilli le comte d’Évreux, Jeanne-Antoinette Poisson, en passant par Louis XV,  Louis XVI, Joacquim Murat, …l’empereur Napoléon… puis devenu résidence des Présidents de la République, le Palais de l’Élysée est un modèle d’architecture qui est devenu le haut symbole de la République.

Quelques pièces de l’Élysée :

Le Vestibule d’honneur

Les chefs d’État étrangers y sont reçus.

Sculpture d’Arman, avec 200 drapeaux de marbre blanc,  » Hommage à la Révolution française  »

Le Salon des tapisseries

Ce salon sert de salon d’accueil avec notamment trois tapisseries relatant l’histoire de Scipion apportées par Félix Faure.

Salon Murat

Le Conseil des ministres se tient dans ce salon.

Le Salon doré

Lieu de travail du Président, le bureau a été décoré par le peintre décorateur Jean-Louis Godon et Charles Cressent ébéniste et sculpteur.

Le Salon Cléopâtre

Ce salon est seulement un lieu de passage. On remarque la tapisserie « Rencontre d’Antoine et de Cléopâtre à Tarse ».

Le Salon des portraits

Salon où se déroulent les petits déjeuners et dîners officiels. On y trouve les portraits des chefs d’État, avec du mobilier d’époque Louis XVI.

Le Salon Pompadour

Lieu d’audiences qui a subi de nombreuses transformations au cours des siècles. Cette pièce comporte des meubles Louis XV.

Le Salon des ambassadeurs

Servant pour certaines réceptions officielles, ce salon reçoit les lettres de créances des ambassadeurs étrangers en France.

Le Salon des Aides-de-Camp

C’est dans cette pièce que se déroulent les déjeuners et dîners officiels.

Le Salon Napoléon III

Ce salon reçoit les réceptions officielles, des conférences avec les partenaires européens.

Le Jardin d’hiver

Il est utilisé lors de réceptions officielles et conférences de presse.

La Salle des fêtes

Lieu où se déroule la cérémonie d’investiture du nouveau Président de la République, les conférences de presse présidentielles et les cérémonies de remise de décorations par le Président.

 

(crédit photos : http://www.elysee.fr)

Comment décorer sa cuisine?

1- Les éléments de décoration
La crédence : Vous pouvez la choisir suivant le style de votre cuisine. Elle peut être colorée, en métal ou encore, vous pouvez la créer vous-mêmes avec du carrelage ou de la peinture. Outre sa fonction de protection, elle est aussi un élément de décor pour votre cuisine.
Pourquoi ne pas opter pour une crédence en miroir, si votre cuisine est petite? Cela agrandira visuellement votre espace. Dans tous les cas, assurez-vous lors de votre achat, que la crédence que vous disposerez au-dessus de votre espace de cuisson, supporte bien la chaleur.

2- Les murs
Vous pouvez choisir la couleur que vous aimez. Cependant, il conviendra de veiller à mettre en valeur les meubles, donc à les faire ressortir en choisissant une couleur plus sombre s’ils sont clairs ou au contraire à choisir une couleur claire pour vos murs s’ils sont foncés.

3- Les meubles
Le mobilier est parfois ancien et peut être abîmé par le temps et l’utilisation. N’hésitez pas à le repeindre pour changer totalement d’ambiance et donner un aspect neuf à votre cuisine. Pour cela, veillez à appliquer une sous-couche au préalable et enfin, peignez vos meubles avec la couleur de votre choix. Vous pouvez également remplacer les poignées des placards. Elles se trouvent facilement dans les magasins de bricolage et pour la maison.
Si la peinture vous semble être une entreprise un peu compliquée, vous pouvez toujours acheter des adhésifs avec lesquels vous recouvrirez les portes de vos placards.

4- Le plan de travail
Le plan de travail s’abîme lui aussi avec le temps. Vous pouvez le recouvrir de carrelage ou avec du béton ciré. Ce dernier étant très coûteux, vous pouvez « tricher » en appliquant de la colle à carrelage teintée de la couleur de votre choix. Une fois sèche, vous passerez un vernis qui simulera le béton ciré.

5- La touche finale
Choisissez des appareils électroménagers qui vous plaisent, par exemple avec une couleur similaire à votre crédence ou vos murs. Disposez une coupe à fruits pour le décor et pourquoi pas quelques rideaux pour dissimuler le contenu de placards qui ne possèdent pas de porte.
Pour les fenêtres, choisissez des rideaux ou des stores lavables en raison du gras de cuisine.

Comment aménager sa cuisine ?

Avant de décorer sa cuisine, il est nécessaire de bien penser l’aménagement. En effet, la cuisine est un espace de vie et de convivialité, mais c’est avant tout un espace qui doit être fonctionnel et pratique.  L’installation d’une cuisine répond à plusieurs critères :

1- Les zones d’activité
2- Les circulations
3- Les normes
4- L’éclairage

1- Les zones d’activité
Elles sont réparties idéalement de façon équidistante. Elles se composent des plaques de cuisson, de l’évier et du réfrigérateur. Étant une zone de travail, il est nécessaire que ces trois éléments ne soient pas trop éloignés les uns des autres. Les plaques de cuisson, l’évier et le réfrigérateur constituent ce qu’on appelle le triangle d’activité. Leur disposition sera idéale au centre de la pièce. Il convient d’éviter de les installer dans des angles pour plus de facilité d’accès.

2- Les circulations
Les espaces de circulation sont importants. Veillez à laisser un espace dégagé pour l’accès aux espaces de travail (cuisson, réfrigérateur, évier, plans de travail, etc…). Organisez vos espaces afin de permettre de poser votre vaisselle après un repas sur le plan de travail. Ce dernier ne devra pas être loin des poubelles pour jeter les restes. Si vous disposez d’un lave-vaisselle, installez-le près de l’évier et d’un plan de travail. Les placards de rangement contenant la vaisselle propre seront installés non loin de l’évier et du lave-vaisselle. Les passages sont dégagés et tout ce trouve à proximité afin d’économiser ses mouvements.

3- Les normes
L’installation d’une cuisine doit répondre à des normes à respecter. En règle générale, la profondeur d’un plan de travail est de 60 cm minimum, ce qui correspond à la profondeur de l’électroménager (four, réfrigérateur, etc…). 65 cm vous permet plus de confort dans cet espace, d’autant que les designers de cuisine proposent de plus en plus des meubles et électroménagers plus larges aujourd’hui.
L’espace minimum devant vos placards et plans de travail est idéal à 90 cm (le minimum étant de 70cm)
La hauteur d’un plan de travail est de 90 cm (entre 85cm et 95cm suivant votre taille). La hauteur de l’évier est idéale lorsque vos mains touchent le fond de l’évier sans que vous deviez vous pencher. Vous éviterez ainsi les maux de dos. La position du four est plus pratique si vous installez ce dernier à la hauteur de vos yeux, vous ne vous baisserez pas pour sortir vos plats du four. Concernant les plaques de cuisson, installez la hotte à au moins 60 cm de hauteur. Ceci vous évitera de vous cogner la tête lorsque vous cuisinerez. Pour les placards, la hauteur maximum se situe à 220 cm afin qu’ils restent accessibles. Si toutefois vous ne souhaitez pas qu’il y ait d’espace entre les placards et le plafond, installez un cache dans lequel vous pourrez intégrer des éclairages par exemple.

4- L’éclairage
Bien sûr, vous disposez de l’éclairage naturel d’un fenêtre, mais il est nécessaire d’installer d’autres sources lumineuses électriques qui seront réparties en trois fonctionnalités :

a- l’éclairage général
b- l’éclairage fonctionnel
c- l’éclairage d’ambiance

a- L’éclairage général
Il se compose généralement d’un plafonnier. Sa fonction est d’éclairer la pièce dans son ensemble. Cependant, il n’est pas suffisant et doit être complété, car la lumière dispensée sera d’intensité moyenne  et diffuse pour couvrir l’ensemble de la pièce. Si vous optez pour des spots encastrés, disposez-le de façon à éclairer les zones de circulation au centre de la pièce et tout le long des chemins de passage.

b- L’éclairage fonctionnel
L’évier doit être suffisamment éclairé, ainsi que les plans de travail. Pour cela, n’hésitez pas à installer des sources lumineuses directionnelles avec des spots par exemple. Choisissez des éclairages suffisamment puissants pour éclairer ces zones de travail. Disposés sous les meubles hauts, ils constitueront une source lumineuse suffisante et confortable pour effectuer toutes les tâches de la cuisine.

c- L’éclairage d’ambiance
Cette source lumineuse constitue un plus dans votre cuisine. Il peut éclairer d’autres éléments de la cuisine afin de les mettre en valeur, ou encore constituer un élément de décoration à part entière. Vous pouvez choisir de créer une ambiance lumineuse avec la crédence, le vaisselier. Vous pouvez en disposer sur le sol ou encore en haut des placards. Si votre cuisine est ouverte sur le séjour, ces éclairages apporteront une touche lumineuse très agréable.

A venir : Comment décorer sa cuisine ? …

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Petite histoire de la lampe…

La lumière est un élément primordial dans la maison. A la fois fonctionnelle et décorative, la lampe s’est imposée comme objet indispensable, tant dans nos intérieurs que dans les extérieurs.

Les premières lampes :

L’éclairage naît avec la découverte du feu. Ce dernier chauffe, cuit mais éclaire aussi. Une fois domestiqué, le feu a pu être déplacé et allumé en fonction des besoins. C’est la naissance du premier éclairage.

Associé à différents combustibles comme le bois, la paille, la graisse animale, puis d’autres dans le temps comme le souffre et la poix, le feu deviendra une source de lumière durable. Par la suite, on assiste à l’apparition des premières lampes à huile alimentées par la graisse animale et végétale, lampes qui deviendront des objets utiles, et enfin des objets décoratifs.

Ainsi, ces lampes vont varier de par leur aspect, styles et matières selon la culture des pays, mais aussi selon les combustibles employés. Cependant, cet éclairage éclaire peu, dégage des fumées désagréables et s’éteint facilement lorsqu’on le déplace, sans compter les risques d’incendie.

Chandelles et lanternes :

Evolution des lampes antiques, les chandelles font leur apparition au Moyen Âge. La chandelle est composée de graisse animale durcie (suif) autour d’une mèche. Ce procédé débouchera ensuite sur les premières lanternes à bougies qui remplaceront les lampes à huile. Ainsi, protégées du vent, ces lampes sont plus facilement déplaçables. On assiste ensuite à l’emploi de cire d’abeille qui formeront cierges et chandelles que l’on retrouve encore aujourd’hui. Utilisé dans les intérieurs, cet éclairage va très vite faire son entrée pour l’éclairage public afin de sécuriser les rues.

De l’éclairage individuel à l’éclairage collectif :

A l’époque médiévale, l’insécurité régnait dans les rues. Ainsi, l’éclairage public se développe avec l’installation de lanternes devant les maisons, avec des hommes « porte lanternes » qui accompagnaient les passants, et enfin, par l’installation de lanternes fixes aux extrémités des rues décidée par Louis XIV.

Le retour de la lampe à huile : apparition du réverbère

L’éclairage public à la bougie s’est considérablement développé mais est resté insuffisant et difficile à entretenir. C’est alors que les premiers réverbères à huile vont faire leur apparition. Leur principe est de réverbérer la lumière, c’est-à-dire renvoyer la lumière. Ainsi, on retrouve le principe d’Argand de Genève avec la lampe « à double courant d’air » qui permet une lumière plus dense et plus vive, la lampe Quintet-Lange (lampe de bureau où l’huile est reversée dans un contenant relié à la lampe), et d’autres encore.

Evolution des lampes à huile au siècle des lumières :

Objet utile, la lampe à huile n’a cessé de s’améliorer. Ainsi, après la Révolution, plusieurs autres modifications sur les lampes à huile ont été apportées. On retrouve la lampe à niveaux constants inventée par Proust qui diminue l’ombre portée créée par la lampe, la lampe Philipps qui augmente la luminosité en diminuant les réservoirs, la lampe Astrale avec un dôme en verre dépoli, la lampe d’horlogerie Carcel où l’huile est placée directement sous la mèche supprimant les ombres portées par le réservoir,  les lampes Gagneau et Gotten avec un mécanisme de pompes rendant l’élévation de l’huile plus régulière,  la lampe hydraulique de Heron avec deux vasques communicantes, la lampe hydrostatique de Thilorier avec une réaction chimique basé sur une solution de sulfate de zinc qui améliore l’élévation de l’huile, la lampe à modérateur qui permet de moduler l’arrivée d’huile, et bien d’autres encore en concurrence avec les bougies et les lampes thermiques.
Les éclairages à huile étant très onéreux, beaucoup utilisaient encore les chandelles qui ont toutefois été améliorées au cours des siècles.

L’éclairage à gaz :

Parallèlement aux lampes à huile, le développent de l’éclairage public s’est également fait par l’invention de l’éclairage à gaz. Philippe Lebon découvre que la décomposition du bois en milieu fermé crée un gaz s’enflammant au contact d’une bougie. D’autres chercheurs comme Murdoch vont explorer cette découverte pour laisser apparaître de nouveaux éclairages mais aussi le chauffage. Ainsi, sous Louis XVIII,  on voit apparaître dans les rues les éclairages au gaz, appelés becs de gaz,  révolutionnant l’éclairage public qui se démocratise mais aussi le chauffage collectif. C’est le début de l’ère industrielle.
Lampes portatives ou lampes fixes, l’éclairage à gaz a simplifié les modes d’entretien, mais il est aussi jugé dangereux. C’est dans les années 1870-1880,  que l’on assiste à l’invention de l’éclairage électrique.

L’éclairage électrique :

Au cours d’une expérience, Humphry Davy, chimiste, découvre l’arc électrique. A la suite de cette expérience, les premières lampes de mines seront créées, réduisant les risques lors de grisou. Léon Foucault développera cette découverte avec un gaz conducteur de courant, puis l’ingénieur russe Jablochkoff introduira le procédé de bougie électrique, et enfin, le système Werdermann finalisera l’ère de l’arc électrique avec le procédé de l’extrémité d’un brin de charbon butant sur un disque de cuivre. C’est le début de l’incandescence.

On assiste à l’apparition de la lampe d’Edison, la lampe de Swann, qui nécessiteront le stockage de l’électricité.

Lampe Edison avec filament de bambou carbonisé

Lampe Swann avec fil de coton carbonisé

Les autres éclairages :

Pendant ces expérimentations des éclairages à gaz et électriques, d’autres types de lampes ont fait leur apparition, car l’éclairage électrique ne sera définitivement utilisé qu’à la fin de la seconde guerre mondiale.

Les lampes à pétrole et à essence minérale :
Avec une lumière chaude, elles sont simples dans leur conception et dans leur utilisation. Elles sont composées d’un réservoir, d’un bec et d’une mèche avec le pétrole comme combustible. Ces lampes seront communément utilisées jusque dans les années 1940. Ce sont les lampes Messenger, Evered, Rochester, Hinks, etc…

Les lampes à carbure et les lampes acétylène :
C’est avec la découverte du gaz acétylène couplé avec l’utilisation de carbure dans un four à arc électrique, que l’éclairage individuel et public s’est amélioré. La lumière devient plus puissante et moins dangereuse pour les yeux.

L’éclairage a fait d’énormes progrès depuis l’arrivée de l’électricité. Ainsi, chacun d’entre nous utilise (ou a utilisé) les lampes à incandescence, fluorescentes, tant pour l’éclairage individuel que collectif. De nouvelles lampes à économie d’énergie et maintenant à LED ne cessent de faciliter nos modes de vie et de réduire la consommation en énergie. Nous sommes entrés dans l’ère moderne.

Ainsi, véritable invention, en passant par les infinies possibilités de créations en matière de design, la lampe nous accompagne au quotidien, tant par son côté utile, que par son côté décoratif. Élément de décor, elle met aussi en valeur nos autres objets de décoration. Fruit de la modernité, elle agrémente notre quotidien grâce à la maîtrise des énergies. Toutefois, en cas de coupure d’électricité, vous pourrez revenir aux modes d’éclairage anciens avec la lampe à pétrole, ou encore préférer un dîner aux chandelles…

La couleur

Depuis toujours, l’homme s’exprime avec la couleur, dans toutes les époques et dans tous les endroits du monde. Elle est utilisée comme base de la créativité humaine et est employée de plus en plus facilement grâce au progrès technique comme les pigments synthétiques, l’imprimerie, la photographie, l’informatique ou encore le numérique.
Ainsi, la couleur est le résultat de la lumière qui éclaire les objets et de la façon dont ces derniers ont de l’absorber ou de la rejeter, ainsi que de ce qui est perçu par l’œil et des informations qui sont retransmises au cerveau.

Valeur et teinte

Les couleurs proviennent de l’interaction entre la lumière et la matière, les objets éclairés pouvant modifier la lumière reçue par absorption (substances qui absorbent des pigments ou des colorants), diffusion (quand la lumière est déviée dans plusieurs directions), réfraction (arc-en-ciel), interférences ou encore diffraction (exemple : bulles de savon, …).

Valeur :
La valeur est l’amplitude lumineuse qui définit la couleur. Il n’existe que deux valeurs : le blanc et le noir. Proche du noir, la valeur sera basse, le noir étant une valeur nulle correspondant à l’absence de lumière. Proche du blanc, la valeur sera haute.
Le blanc et le noir sont des valeurs et non des couleurs. La valeur est donc le degré de clarté d’une tonalité par rapport à une autre.

Le blanc et le noir :
On obtient le blanc par addition des couleurs primaires :  rouge, vert et bleu. On obtient le noir par soustraction des couleurs secondaires : cyan, magenta, jaune.

Teinte :
La teinte est la fréquence du spectre lumineux qui se décompose en un dégradé de couleurs allant du violet au rouge. On peut les retrouver dans la roue chromatique qui représente douze segments avec les couleurs primaires, secondaires et tertiaires ainsi que leurs teintes et nuances.

Enfin, on peut distinguer le ton (variations d’une même couleur) ou encore les nuances (mélange d’une teinte pure avec des teintes voisines).

Les couleurs primaires :
Ce sont le rouge, le vert et le bleu. Aucun mélange d’autres couleurs ne permet de les obtenir, alors qu’à l’inverse, leur mélange permet d’obtenir d’autres couleurs.

Les couleurs secondaires :
Ce sont les couleurs obtenues à partir d’un mélange de deux couleurs en proportions égales.

Les couleurs ternaires :
Ce sont les couleurs obtenues à partir du mélange de trois couleurs primaires en proportions non égales.

Les couleurs complémentaires :
Ce sont les couleurs opposées sur la roue chromatique. Exemple : vert et rouge.

Les couleurs saturées :
Ce sont les couleurs pures, sans mélange.

Les couleurs rabattues :
Ce sont les couleurs mélangées à du noir

Les couleurs rompues :
Ce sont les couleurs mélangées à leurs complémentaires.

Les couleurs dégradées :
Ce sont les couleurs obtenues  par ajut de blanc ou de noir pour foncer ou éclaircir. On obtient  le passage d’une couleur à une autre avec un endroit ou les deux se confondent.

La roue chromatique

La roue chromatique est basée sur une organisation logique permettant de voir la relation entre l’équilibre des couleurs.

Les significations des couleurs

Selon les pays, ou même les époques, la signification des couleurs peut être différente. Par exemple, le noir est souvent associé au deuil chez les occidentaux, tandis que le deuil est symbolisé par le blanc chez les asiatiques.

Blanc :
Il symbolise la pureté, l’innocence, la propreté, la virginité, le vide, la noblesse et la délicatesse.

Noir :
Il symbolise le respect, la tempérance, l’humilité, l’austérité, le chic, l’élégance, la tristesse, la mort.

Gris :
Il symbolise le désarroi, mais aussi le chic.

Rouge :
Il symbolise la joie, la chaleur, la passion, la sensualité, le désir, l’exubérance, la vitesse, le danger, le sang, la guerre, la destruction, la colère, la violence et l’agressivité.

Orange :
Il symbolise le feu, la chaleur, le soleil, la lumière et l’intimité.

Brun :
Il symbolise la terre, la force, la solidité, la dégradation, la boue.

Jaune :
Il symbolise le pouvoir, la sagesse, la richesse, la gaieté, et la jeunesse.

Doré :
Il symbolise la chaleur, l’énergie, la joie, la puissance, le soleil, la lumière, la trahison , la jalousie, l’orgueil, la renaissance printanière, l’éternité et la richesse.

Vert :
Il symbolise l’instabilité, mais aussi la chance, la fidélité, l’immaturité, la nature, et l’écologie.

Bleu :
Il symbolise le sacré, la fidélité, la chasteté, la loyauté, la justice, la paix, le calme, la sagesse, la vérité et la liberté.

Violet :
Il symbolise la connaissance, la religion, la magie, le sérieux ou encore la crainte et la mélancolie.

Les contrastes

Il existe sept contrastes de couleurs qui interagissent entre elles :

1- Contraste clair-obscur :
La lumière en premier plan est en opposition avec un fond sombre. Ainsi la profondeur du premier plan est mise en valeur. On retrouve notamment ce contraste dans les peintures du Caravage :

Exemple : Le Martyre de saint Matthieu, 1599-1600, Rome, chapelle Contarelli, San Luigi dei Francesi.

2- Contraste chaud-froid :
Ce sont les couleurs dites chaudes (rouge, orange, jaune…) qui s’opposent aux couleurs dites froides (bleu, violet, vert…). Les premières symbolisent le le soleil et le feu, tandis que les deuxièmes symbolisent le froid, et la glace.

Exemple : Saint-Georges Majeur au crépuscule, Claude Monet 1908, National Museum of  Wales, Cardiff Grande Bretagne. Venise au coucher du soleil.

3- Contraste successif :
C’est l’effet de regarder intensément un carré rouge, de fermer les yeux et enfin de regarder une feuille de papier blanc. Un carré vert apparaît. A l’inverse, si on fait la même expérience avec un carré vert, un carré rouge apparaît. Nos yeux créeront l’équilibre en produisant la couleur complémentaire.

Exemple : Le pouvoir de la musique, Oskar Kokoschka 1919, Stedelijk van Abbermuseum de Eindhoven

4- Contraste simultané :
Ce contraste se produit entre une couleur et un gris ou encore entre deux couleurs pures qui ne sont pas strictement complémentaires. Ainsi, les deux couleurs tendent à se repousser l’une l’autre vers leur complémentaire. Les couleurs vibrent et paraissent instables.

Exemple : Terrasse du café, la nuit, Vincent van Gogh 1888, Musée Kröller-Müller, Otterlo, Pays-Bas, réalisé à Arles.  

5- Contraste de la couleur en soi :
Ce contraste est obtenu avec au moins trois couleurs nettement différentes et pures. Pour un effet maximum, les trois couleurs primaires pourront être utilisées.

Exemple : Zulma, Henri Matisse 1950, Statens Museum for Kunst, Copenhagen, Danemark.

6- Contraste de quantité :
C’est un contraste de différence entre les quantités de couleurs. Ainsi il y aura un ration de couleurs GRAND et PETIT, pour un effet assez puissant.

Exemple : Le Jeune homme au gilet rouge, Paul Cézanne 1890/1895, Zurich, Collection particulière

7- Contraste de qualité :
Ce sont les couleurs lumineuses qui s’opposent aux couleurs plus ternes. Ce contraste est obtenu en assombrissant ou en éclaircissant des couleurs lumineuses.

Exemple : Nature morte au dé, Juan Gris 1922, Musée des Beaux-Arts de Nancy

Les tapis : objets décoratifs et structurants

Utilisés par les nomades orientaux, les tapis décorent et structurent les sols et sont des éléments de décoration à part entière. Ainsi, même un décor neutre et pauvre peut être réhaussé par un beau tapis, en transformant l’atmosphère des lieux.
Un tapis oriental noué main, une tapisserie sur canevas ou un tapis contemporain, chacun apportera du style et du confort dans votre intérieur.

Les avantages du tapis :

Élément de décor, il apporte également du confort. Il est en effet agréable d’y marcher pieds nus.
Comme une moquette, il peut aussi atténuer les bruits de pas ou encore cacher un défaut du sol.
Le tapis peut être déplacé, échangé ou remplacé selon ses envies.
Il structure et délimite un espace.

Les différents types de tapis :

Il existe plusieurs types de tapis d’origines diverses :

– Les tapis d’orient noués ( Turquie. Iran, Russie, Afghanistan, Pakistan, Inde) aux multiples couleurs et dessins,
– Les tapis de Téhéran, d’Ispahan et de Kerman aux décors végétaux, animaliers, ou représentant des personnages,
– Les tapis de Tabriz, de Hamadan et du Caucase aux motifs géométriques,
– Les tapis de Turquie (tapis de prière),
– Les tapis brodés au point de chaînette serré sur un tissu de toile ou de feutre, légers, fragiles et décoratifs qui seront plutôt installés sur un mur (Irak, Portugal),
– Les tapis rustiques aux motifs polychromes brodés sur un fond de feutre (Inde),
– Les tapis mécaniques (toutes origines) réalisés sur des métiers Jacquard,
– Les tapis de laine faits de mèches longues et douces (Finlande, Suède, Scandinavie, Grèce),
– Les tapis tissés aux motifs légers (Inde, Espagne, Pologne, Afrique),
– Les tapis de fibres végétales (sisal, jonc, paille, coco,…),
– La lirette (pays nordiques) faite de bandes de tissus.

Le choix du tapis :

Le choix de votre tapis va dépendre de l’endroit où vous souhaitez le disposer.
Si vous installez votre tapis sous une table de salle à manger, il ne devra pas être trop épais pour permettre le déplacement des chaises, mais il ne devra pas non plus être trop fin ou trop fragile. Attention également aux tapis trop clairs sous les tables à manger en raison des taches.

Pour le salon, le choix des motifs dépendra surtout de l’espace dont vous disposez. En effet, vous pourrez choisir un motif central si vous avez un grand salon où l’on pourra voir aisément le motif. Si au contraire votre espace est plus petit, choisissez un motif réparti sur tout le tapis.

Si vous souhaitez agrandir vos espaces visuellement, choisissez alors des motifs avec des lignes horizontales.

Enfin, pour la couleur, tranchez. Si vous possédez des meubles unis et clairs, installez des tapis foncés. Au contraire, si vos meubles sont foncés, optez pour des tapis plus clairs. Ainsi, le tapis sera vu et mettra votre mobilier en valeur, tout en réhaussant les contrastes de la pièce.

A vos tapis !