Petite histoire de Noël

Pour vous plonger dans l’ambiance, voici la petite histoire de Noël en bref :

Qu’est-ce que Noël ?

Au départ, c’est une fête chrétienne célébrant la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité, fixée au 25 décembre. Mais c’est aussi une fête païenne marquant le solstice d’hiver.
Aujourd’hui, c’est toujours aune fête chrétienne mais également une tradition qui permet le regroupement familial autour d’un repas et d’un échange de cadeaux.

Les origines

Bien que la date de naissance de Jésus ne soit pas connue précisément, Noël a été fixé le 25 décembre afin de tenter de substituer cette fête à celles païennes qui fêtaient la renaissance du Soleil.
Période charnière de l’année, de nombreuses croyances étaient reliées à la fertilité, la maternité, la procréation et l’astronomie. Il existait donc de nombreuses manifestations.
Dans l’antiquité proche orientale, le Mithragan (fête du culte mithraïque) se déroulait chaque année le jour du Solstice d’hiver, jour célébrant de naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Il s’agissait d’une tradition venue d’Asie mineure célébrant la naissance miraculeuse de Mithra qui jaillit d’une grotte sous le regard émerveillé de bergers. Des similitudes avec le culte chrétien, non ?
Dans le culte judaïque, la fête de Hanoucca commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs anciens. Elle a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev.

Dans la Rome antique, on fêtait les Saturnales : d’abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s’offraient toutes sortes de cadeaux.

Pour l’anecdote, la fixation de la date du 25 décembre du Solstice d’hiver est due à une erreur commise par l’astronome Sosigène, durant la réforme du calendrier à l’initiative de Jules César en 46 avant J.-C. Il fixa les débuts des saisons avec un retard de un ou deux jours par rapport à la réalité.

La  fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre terminait les festivités du mois de décembre, où les gens s’offraient des cadeaux et où les esclaves devenaient les maîtres et inversement.

Les romains terminaient quant à eux par le sacrifice d’un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune Dieu solaire qui, reprenant les traditions mithraïques, était censé surgir d’un rocher ou d’une grotte sous la forme d’un enfant nouveau-né.

La tradition et le symbolisme

L’avent

C’est la période qui englobe les quatre dimanches qui précèdent Noël, où les chrétiens allument une bougie le premier dimanche, puis une de plus chaque dimanche suivant. Cette tradition est le symbole de la lumière qui va renaître le soir de Noël.

Ainsi est né le fameux calendrier de l’avent qui consiste, dans une grande planche en carton prédécoupée, à ouvrir des petites fenêtres, une par jour depuis le 1er décembre jusqu’à Noël (24 jours). Chaque fenêtre contient une phrase de l’Évangile (version chrétienne), ou une petite confiserie (version profane).

La messe de minuit

Elle se déroule le 24 décembre au soir et célèbre la Nativité de Jésus. Autrefois, elle commençait à minuit, mais aujourd’hui elle a lieu le plus souvent en début de soirée.

La crèche de Noël

C’est une représentation de la scène de la naissance de Jésus. La crèche est réalisée sur une table, ou à même le sol, avec une étable miniature et des personnages. La tradition de la crèche s’est perpétuée dans tout le monde catholique. En Provence, des personnages nouveaux ont été ajoutés, les santons qui figurent souvent les métiers traditionnels du XIXe siècle ou les scènes de la vie quotidienne de la région.

La veillée de Noël et Noël

C’est le repas du soir du 24 décembre, appelé réveillon de Noël. Pour les catholiques, la soirée du 24 décembre est coupée par la messe de minuit, mais pour presque tout le monde, c’est avant tout un regroupement familial.

Le repas de Noël est un repas festif avec comme plat traditionnel la dinde de Noël, des fruits de mer, du foie gras et qui se termine traditionnellement par la bûche de Noël. Cette dernière rappelle la tradition ancienne où l’on mettait au feu une grosse bûche en début de soirée. Cette bûche était choisie pour sa taille et sa qualité car elle devait brûler pendant toute la veillée.

Le père Noël

Inventé par les anglo-saxons au XIXe siècle, il s’inspire du personnage de Saint Nicolas. Vieil homme pourvu d’une longue barbe blanche et d’un costume rouge, il habite au Pôle Nord et est chargé d’apporter des cadeaux. Il possède également un traîneau tiré par des rennes.

Les cadeaux

Les cadeaux s’échangent le jour de Noël avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la famille et les amis proches. Ils s’ouvrent le matin de Noël.
Pour les chrétiens, ces cadeaux représentent les offrandes faites à l’enfant Jésus le jour de sa naissance.
Même si la tradition d’échange de cadeaux est devenue très commerciale de nos jours, il n’en reste pas moins la magie du don à quelqu’un qu’on aime.

Noël et décorations

Présentes, aussi bien à l’intérieur des habitations que dans les rues, elles donnent un air de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée.

Le sapin de Noël

Symbole de l’arbre de vie, le premier sapin serait apparu en Alsace en 1521. Il serait issu de représentations théâtrales où le sapin représentait l’arbre de vie au milieu du paradis terrestre.
Aujourd’hui, il est décoré à l’extérieur des maisons, mais aussi à l’intérieur. Il est le point central de regroupement des cadeaux avant leur distribution. On dépose toujours nos cadeaux au pied du sapin !
Autrefois, cet arbre était décoré d’oblatas (offrandes, petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu, objet du premier péché. Aujourd’hui, le sapin se pare de multitudes de décorations, de guirlandes lumineuses, de boules de Noël, de petits anges, etc…

Noël est aujourd’hui une fête familiale qu’elle soit chrétienne ou païenne, dans la tradition merveilleuse des moments de partage, de convivialité et des illuminations de Noël.

(Sources : http://ecoledusacrecoeur.e-monsite.com, http://architecture.desktopnexus.com, http://cultures.wp.mines-telecom.fr, http://www.le-village-du-pere-noel.fr,  http://www.christianophobie.fr, http://fr.wikipedia.org)

Bonnes fêtes à tous !

Floriane Lemarié

Comment choisir son portail ?

(Crédit photo : http://www.usinenouvelle.com/expo/portails-alu-renaissan-p6731.html)

Lorsqu’on habite en maison individuelle, le portail signe l’architecture des lieux. Il accueille le visiteur tout en limitant l’accès à la propriété.
Le portail donne la première impression que l’on a des lieux. Il est souvent l’entrée principale de l’habitation. Il est utile, mais il convient de ne pas négliger son aspect décoratif pour mettre en valeur la maison. Le portail peut être plein ou ajouré, battant ou coulissant, dans différents matériaux adaptés au climat.

Les formes et les couleurs

Le portail peut être droit, biaisé en haut ou en bas, convexe, concave, en chapeau de gendarme, cintré, etc… ces modèles conviennent aux constructions traditionnelles. Les portails plus droits et plus épurés conviendront particulièrement aux constructions contemporaines.
En bois ou en fer, le portail nécessitera un entretien régulier tandis que d’autres matériaux comme le PVC seront plus faciles à entretenir.
Concernant les formes et les coloris, vous aurez l’embarras du choix. Attention tout de même, il existe des contraintes réglementaires, comme pour les clôtures, qui sont soumises à des contraintes de règlement communal ou résidentiel. Il convient souvent de faire une déclaration préalable de travaux. Pour cela, vous pouvez vous référer au PLU (plan local d’urbanisme) de votre commune.

Il existe une multitude de portails différents, tant en ce qui concerne les formes que les coloris. Vous pourrez également ajouter des éléments décoratifs comme des volutes, des cabochons, etc…

La fonction du portail

La hauteur , la forme de votre portail occultant ou ajouré, sont également à prendre en considération. En effet, un portail plein assure intimité et protection. À l’inverse, un portail ajouré dégage la vue et décloisonne l’espace.
D’autres portails existent avec des parties basses occultantes et des parties hautes ajourées : Ils permettent de protéger les enfants et les animaux. Une hauteur de 1,50 m à 1,70 m suffira à vous protéger des regards. Les hauteurs plus élevées permettront une protection plus grande contre l’intrusion.

Quel coût ?

Les portails en acier sont les moins coûteux. Les prix vont de 450 à 2500 €. Les portails en aluminium de 600 à 3500 €, en PVC de 600 à 2700 € et les portails en bois de 800 à 3200 €. (prix approximatifs).
Les prix des portails sur mesure sont évidemment plus élevés.

L’emplacement du portail

(Photo : Portail en acier « Rambouillet », gamme Prestige. 1 229 € prépeint noir ; 1 579 € traité anticorrosion ; + 350 ou 490 € laqué en usine. Lapeyre)

Si le portail s’ouvre sur un trottoir, le choix sera dirigé vers des vantaux battants intérieurs ou un portail coulissant. Les vantaux s’ouvrent vers l’intérieur ou vers l’extérieur mais, ils ne doivent pas empiéter sur la voie publique. Le portail coulissant impose un dégagement latéral d’une longueur au moins égale à la distance entre piliers. Pour le portail coulissant, il faut compter un surcoût d’environ 30 % de plus que pour un portail à battant.

Adapter son portail aux conditions climatiques

Le choix du matériau est important pour la longévité de votre portail. Dans certaines régions, comme le bord de mer, il convient de privilégier l’aluminium ou le PVC. Le premier est inaltérable et inoxydable et le second est étanche, imputrescible et sans entretien. Quant au laquage, assurez-vous qu’il résiste à l’air salé. Pour les régions venteuses, le bois ou l’acier ou le fer forgé feront très bien l’affaire. Pour le bois, il faudra veiller à choisir un bois dur, ou qui ne se déforme pas, ou encore des bois exotiques.

(Photo : Portail coulissant « Sillage » monté sur un rail de guidage au sol est en aluminium thermolaqué.  Clodelys)

Le portail motorisé

Si vous souhaitez apporter un maximum de confort, vous pourrez opter pour un système de motorisation de votre portail. Les ouvertures et fermetures peuvent être commandées de l’intérieur comme de l’extérieur avec des commandes murales ou encore avec des télécommandes.

Les mécanismes seront différents en fonction de l’ouverture, de la taille et du poids du portail. Il sera donc nécessaire d’être vigilant sur le mécanisme à adopter lors d’une motorisation.
Enfin, il existe des alimentations électriques en 230 V, en créant une tranchée entre deux piliers, avec une basse tension en 12 V et 24 V grâce à un transformateur intégré dans le boîtier de commande. Si vous préférez le solaire, vous n’aurez plus besoin de câbles entre votre maison et votre portail.

(Photo : Cet automatisme de portail battant est alimenté par un panneau solaire de 20 W monté sur mât. Il fonctionne même en cas de faible ensoleillement et évite toute tranchée entre la maison et le portail. 495 €.« MJU07X ». Daitem)

Floriane Lemarié

La maison troglodyte : une architecture au cœur même de la nature

Définition

Troglodyte est un nom masculin désignant un homme, une collectivité ou des animaux habitant une caverne, ou une demeure creusée dans le roc ou s’appuyant sur des failles ou grottes naturelles dans les falaises.
On dit communément qu’un homme est un troglodyte tandis que son habitation est troglodytique.

Une habitation troglodytique a été construite par des hommes dans la roche. Écologique, il en existe encore en France mais aussi à l’étranger.

Habitations au charme exceptionnel et à l’architecture étonnante, elles sont aménagées et décorées avec autant de soin qu’une habitation dite ‘traditionnelle ».

Ainsi, des villes entières (maisons, églises, etc…) ont été construites dans la roche.

La tendance troglodyte

Véritable tendance actuelle, ces habitations apportent l’avantage d’un retour aux sources tout en disposant du confort moderne. Elles permettent de vivre au cœur de la nature.

Si l’aventure « retour aux cavernes » vous tente, voici quelques exemples de constructions troglodytes:

(crédit photo : Église Troglodyte à Matera en Italie, prise par Feuillu : http://www.flickr.com/photos/feuilllu/)

La maison de Dick Clark à  Malibu :
(Présentateur télé américain récemment décédé)

(Crédit photos : http://www.inspiration-maison.be/tag/dick-clark)

Maison Maison troglodyte à Carrière sur Seine :

(Source : http://eli-paseosartnouveau.blogspot.fr/2012/04/maison-troglodyte-allee-du-pressoir.html)

Une maison troglodyte en bord de Loire :

(Source : http://www.quartier-maison.fr/la-recre-deco-visiter-les-troglodytes-avec-ses-bambins)

Floriane Lemarié

Salle de bain en bois

Ambiance naturelle pour cette salle de bain toute en bois, inspirée des spa scnadinaves.

Le sol et les murs

Le sol est équipé d’un parquet en bois clair, ainsi que les murs qui sont lambrissés. Le bois contenant le lavabo a été choisi plus foncé pour trancher, de même que le bois des portes, corniches et plinthes.

Le mobilier et les accessoires

Une estrade a été créée avec des marches, toute en bois également, pour englober la baignoire. Des miroirs avec des cadres en bois foncé ont été disposés près de la baignoire et du lavabo. Deux cadres végétaux ont été installés près de la baignoire.
Enfin, des lustres en verre et bois, ont été répartis dans la pièce.

Pour les fans d’habitations en bois !