Au fil du temps

Définition

Une horloge est un système de mesure du temps.

Le cadran solaire (gnomon)

Il mesure le temps de la journée en utilisant le soleil

L’astrolabe ou le quadrant

La fonction de mesure du temps s’ajoute à leur fonction principale d’établir la position des planètes à un moment précis.

Astrolabe

Quadrant

Horloges à eau

Connues sous le nom de clepsydres, elles sont peut-être le plus ancien des instruments de mesure du temps indépendants de l’astronomie.

Horloge à feu

Dispositif permettant la mesure du temps par l’emploi de la combustion lente et prévisible d’un combustible.

Cierge gradué

Combustion des cierges comme indicateur de durée

Horloge à encens

Une longue baguette enduite d’une pâte combustible (encens) brûle lentement dans son entier. L’heure est alors lue d’après la longueur brûlée.

Labyrinthe à encens

Une grille est posée sur un support. On remplit la partie creuse de poudre d’encens puis on l’enlève. On allume ensuite une des extrémités du labyrinthe et, lorsque tout a brûlé, le temps prévu est écoulé.

Lampe à huile

On allumait la mèche d’une lampe à huile, le niveau d’huile diminuait dans le réservoir gradué et on lisait le temps écoulé sur les graduations.

Sablier

Constitué de deux bulbes ou ampoules de verre placés l’un sur l’autre et reliés par un tuyau fin. Le bulbe rempli de sable fin, ou d’un corps similaire, est placé en haut et par l’effet de la gravité, le sable s’écoule lentement et régulièrement dans l’autre. Une fois que tout le sable est dans le bulbe du bas, on peut retourner le sablier pour mesurer une autre période de temps.

Cloches

Le temps et la vie sociale sont surtout rythmés par la sonnerie des cloches des églises (chaque sonnerie pouvant durer 1/4h ou 1/2h).

Pendules mécaniques anciennes

Un nouveau mécanisme

En dehors de l’Europe, le mécanisme d’échappement a été découvert et utilisé en Chine médiévale. L’horloger et ingénieur Su Song (1020-1101) de la dynastie Song l’a incorporé dans son horloge astronomique de Kaifeng en 1088. Cependant, son horloge astronomique et la rotation de la sphère armillaire reposaient toujours sur l’utilisation de techniques hydrauliques.

Entre 1280 et 1320, il y a une augmentation du nombre de références à des horloges et « horologes » dans les registres paroissiaux, ce qui indique probablement qu’un nouveau type de mécanisme d’horloge avait été conçu. Les horlogers européens de l’époque se sont concentrés sur un meilleur contrôle de la puissance fournie par les poids, grâce au mécanisme d’échappement.

Cette libération contrôlée de l’énergie des poids – l’échappement – marque le début de l’horloge mécanique vraie.

Ces horloges mécaniques poursuivaient deux objectifs principaux : la signalisation et la notification (par exemple, le calendrier de services et d’événements publics), et la modélisation du système solaire. Le but premier est administratif, le second se pose naturellement compte tenu de l’intérêt des chercheurs en astronomie, les sciences, l’astrologie, et comment ces sujets intégré à la philosophie de l’époque. L’astrolabe était utilisé à la fois par les astronomes et les astrologues, et il était naturel d’appliquer un moteur d’horlogerie à la plaque tournante pour produire un modèle de travail du système solaire.

Évolution technologique

Au XVIIe siècle, Galilée invente le pendule oscillant qui conduira, avec les apports de Huygens et Coster, au pendule à balancier. Les grandes horloges, richement ciselées, font alors leur apparition dans les demeures aristocratiques. Huygens invente le ressort à spirale en 1675 qui permet de supprimer le balancier et de réduire la taille des horloges. Les horloges deviennent ainsi plus abordables et se répandent dans les maisons. L’industrialisation de l’horloge au XIXe siècle s’inscrit dans la foulée de la nécessité de contrôler le temps de manière de plus en plus précise. La montre-bracelet fait son apparition au poignet durant les années 1950. Enfin, le quartz et l’atome remplacent graduellement les mécanismes d’horlogerie.

… et bien d’autres horloges depuis…

Horloge astronomique de Prague

Toulouse, rue Alsace-Lorraine, horloge murale avec un cadran de 24 heures

Horloge astronomique de Lund

Horloge à pendule

Horloge du clocher de la mairie de Mutzig avec un automate

Horloge comtoise

Horloge enseigne à Tübingen

Horloge de la cathédrale Notre-Dame d’Anvers

Horloge « du doigt de Dieu » à Torun

et d’autres belles horloges :

Synchronisez !   ;-)

(Sources : http://www.wikipedia.org, http://www.zoneindustrie.com, http://www.neo-planete.com, http://www.faculty.fims.uwo.ca, http://www.aip.org, http://www.ec-ferry-nanterre.ac-versailles.fr, http://www.moinat.biz, http://www.cliophoto.clionautes.org, http://www.deco.fr, http://www.pinterest.com)

Floriane Lemarié

 

 

Petite histoire de Noël

Pour vous plonger dans l’ambiance, voici la petite histoire de Noël en bref :

Qu’est-ce que Noël ?

Au départ, c’est une fête chrétienne célébrant la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité, fixée au 25 décembre. Mais c’est aussi une fête païenne marquant le solstice d’hiver.
Aujourd’hui, c’est toujours aune fête chrétienne mais également une tradition qui permet le regroupement familial autour d’un repas et d’un échange de cadeaux.

Les origines

Bien que la date de naissance de Jésus ne soit pas connue précisément, Noël a été fixé le 25 décembre afin de tenter de substituer cette fête à celles païennes qui fêtaient la renaissance du Soleil.
Période charnière de l’année, de nombreuses croyances étaient reliées à la fertilité, la maternité, la procréation et l’astronomie. Il existait donc de nombreuses manifestations.
Dans l’antiquité proche orientale, le Mithragan (fête du culte mithraïque) se déroulait chaque année le jour du Solstice d’hiver, jour célébrant de naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Il s’agissait d’une tradition venue d’Asie mineure célébrant la naissance miraculeuse de Mithra qui jaillit d’une grotte sous le regard émerveillé de bergers. Des similitudes avec le culte chrétien, non ?
Dans le culte judaïque, la fête de Hanoucca commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs anciens. Elle a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev.

Dans la Rome antique, on fêtait les Saturnales : d’abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s’offraient toutes sortes de cadeaux.

Pour l’anecdote, la fixation de la date du 25 décembre du Solstice d’hiver est due à une erreur commise par l’astronome Sosigène, durant la réforme du calendrier à l’initiative de Jules César en 46 avant J.-C. Il fixa les débuts des saisons avec un retard de un ou deux jours par rapport à la réalité.

La  fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre terminait les festivités du mois de décembre, où les gens s’offraient des cadeaux et où les esclaves devenaient les maîtres et inversement.

Les romains terminaient quant à eux par le sacrifice d’un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune Dieu solaire qui, reprenant les traditions mithraïques, était censé surgir d’un rocher ou d’une grotte sous la forme d’un enfant nouveau-né.

La tradition et le symbolisme

L’avent

C’est la période qui englobe les quatre dimanches qui précèdent Noël, où les chrétiens allument une bougie le premier dimanche, puis une de plus chaque dimanche suivant. Cette tradition est le symbole de la lumière qui va renaître le soir de Noël.

Ainsi est né le fameux calendrier de l’avent qui consiste, dans une grande planche en carton prédécoupée, à ouvrir des petites fenêtres, une par jour depuis le 1er décembre jusqu’à Noël (24 jours). Chaque fenêtre contient une phrase de l’Évangile (version chrétienne), ou une petite confiserie (version profane).

La messe de minuit

Elle se déroule le 24 décembre au soir et célèbre la Nativité de Jésus. Autrefois, elle commençait à minuit, mais aujourd’hui elle a lieu le plus souvent en début de soirée.

La crèche de Noël

C’est une représentation de la scène de la naissance de Jésus. La crèche est réalisée sur une table, ou à même le sol, avec une étable miniature et des personnages. La tradition de la crèche s’est perpétuée dans tout le monde catholique. En Provence, des personnages nouveaux ont été ajoutés, les santons qui figurent souvent les métiers traditionnels du XIXe siècle ou les scènes de la vie quotidienne de la région.

La veillée de Noël et Noël

C’est le repas du soir du 24 décembre, appelé réveillon de Noël. Pour les catholiques, la soirée du 24 décembre est coupée par la messe de minuit, mais pour presque tout le monde, c’est avant tout un regroupement familial.

Le repas de Noël est un repas festif avec comme plat traditionnel la dinde de Noël, des fruits de mer, du foie gras et qui se termine traditionnellement par la bûche de Noël. Cette dernière rappelle la tradition ancienne où l’on mettait au feu une grosse bûche en début de soirée. Cette bûche était choisie pour sa taille et sa qualité car elle devait brûler pendant toute la veillée.

Le père Noël

Inventé par les anglo-saxons au XIXe siècle, il s’inspire du personnage de Saint Nicolas. Vieil homme pourvu d’une longue barbe blanche et d’un costume rouge, il habite au Pôle Nord et est chargé d’apporter des cadeaux. Il possède également un traîneau tiré par des rennes.

Les cadeaux

Les cadeaux s’échangent le jour de Noël avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la famille et les amis proches. Ils s’ouvrent le matin de Noël.
Pour les chrétiens, ces cadeaux représentent les offrandes faites à l’enfant Jésus le jour de sa naissance.
Même si la tradition d’échange de cadeaux est devenue très commerciale de nos jours, il n’en reste pas moins la magie du don à quelqu’un qu’on aime.

Noël et décorations

Présentes, aussi bien à l’intérieur des habitations que dans les rues, elles donnent un air de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée.

Le sapin de Noël

Symbole de l’arbre de vie, le premier sapin serait apparu en Alsace en 1521. Il serait issu de représentations théâtrales où le sapin représentait l’arbre de vie au milieu du paradis terrestre.
Aujourd’hui, il est décoré à l’extérieur des maisons, mais aussi à l’intérieur. Il est le point central de regroupement des cadeaux avant leur distribution. On dépose toujours nos cadeaux au pied du sapin !
Autrefois, cet arbre était décoré d’oblatas (offrandes, petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu, objet du premier péché. Aujourd’hui, le sapin se pare de multitudes de décorations, de guirlandes lumineuses, de boules de Noël, de petits anges, etc…

Noël est aujourd’hui une fête familiale qu’elle soit chrétienne ou païenne, dans la tradition merveilleuse des moments de partage, de convivialité et des illuminations de Noël.

(Sources : http://ecoledusacrecoeur.e-monsite.com, http://architecture.desktopnexus.com, http://cultures.wp.mines-telecom.fr, http://www.le-village-du-pere-noel.fr,  http://www.christianophobie.fr, http://fr.wikipedia.org)

Bonnes fêtes à tous !

Floriane Lemarié